Au début du XXe siècle, suite à la révolution industrielle, le développement des villes met les architectes face à de nouveaux programmes, véritables projets de modernité : la transformation des modes de vie, l’essor des infrastructures ou encore l’habitat et la production de logements pour le grand nombre. Le parcours d’un architecte comme Albert Laprade (1883-1978) permet de dépasser cette opposition et de revenir sur la manière dont, en France, les architectes du début du XXe siècle se sont confrontés aux besoins de leur époque et à la spécificité des lieux.

À travers 6 thématiques, cette exposition interroge la participation des architectes à l’élaboration d’une « culture du lieu » qui comprend celui-ci à la fois comme site de projets, comme territoire de nouvelles découvertes et comme imaginaire à construire.

Principes scénographiques :
— Un module = une micro-architecture
— Adaptabilité au lieu : Une organisation telle une trame de plan que peut se configurer différemment selon l’espace, distendu ou densifié.
— Expression d’une architecture qui se cherche avec des variations : fronton, toiture (casquette, pente, à créneaux, etc), pilotis. Les images sont traitées comme des fenêtres, parfois sur entretoise.
— 1 module = 1 thématique. Chaque module concentre une thématique, dont la lecture est simplifiée par la décomposition des faces ou« façades ».

L’exposition est itinérante, elle a notamment été présentée au CAUE du Rhône ou à l’école d’architecture de Grenoble.